A Boulogne-Billancourt le mardi 3 avril, Robert Rochefort a présenté, dans le cadre de la campagne pour la présidentielle, devant plus de 200 personnes, le programme "Produire en France" de François Bayrou, puis répondu aux questions de l’auditoire.
Voici tout d'abord un message de Chantal Brault, présidente du Mouvement Démocrate des Hauts-de-Seine :
« Merci à Robert Rochefort d’avoir bien voulu répondre à notre invitation, il nous fait l’honneur, le plaisir et l’amitié de sa présence.
Nous sommes reliés ainsi par lui à François Bayrou dont il est si proche, lui qui l’accompagne dans cette campagne présidentielle avec tant de compétence et d’intelligence.
Nous savons pouvoir compter sur lui pour être le meilleur avocat du programme de François Bayrou, notamment et surtout sur le sujet qui de cette rencontre et que très opportunément tous les candidats en repris en chœur comme s’ils venaient de découvrir eux même cette idée, pour se l’approprier, ce fameux « produire en France » !
Nos liens se renforcent, entre notre département et Robert Rochefort. Il avait accepté en juin 2010 déjà, de nous éclairer sur son analyse de l’histoire du centre et de sa vocation profonde sur le thème : « Nos valeurs et la société d’aujourd’hui ».
Nous avions passé un temps passionnant à l’écouter et ses propos annonçaient déjà ce que cette campagne présidentielle conforte et prouve, « Il faut faire de la politique comme on fait la vie », et il prouvait ainsi que l’économiste de premier plan qu’il est, est un homme de conscience, passionné d’idéal humain. Dans une démarche scientifique il nous dit que l’individu peut transcender le système et que les sociétés humaines sont capables de maitriser leur destin.
Statisticien de renom, il a occupé des fonctions éminentes et nombreuses dans le monde économique, notamment comme Directeur général du CREDOC, nommé en 1995 et en tant que membre du Conseil d’Analyse Economique auprès du premier ministre en 2006.
Avec une longue expérience d’enseignement dans nombre d’écoles et d’universités, Robert Rochefort est l’auteur de nombreuses publications.
Devenu Député européen en 2009, renonçant à ces fonctions pour se consacrer à son mandat européen, il prend auprès de François Bayrou une place tout à fat essentielle et contribue à la rédaction de son programme présidentiel.
Aujourd’hui Robert Rochefort a accepté de parrainer le comité de soutien Bayrou 2012 Hauts de Seine que nous présentons ce jour officiellement, en sa présence.
Nous voici à un temps majeur et essentiel de la vie politique française, un temps décisif qui va porter sens, ou non, dans les années à venir et pas seulement pour les 5 ans d’un mandat présidentiel. Un tournant que prend cette campagne et qui montre un visage désastreux dans sa grande vacuité et son absence de profondeur finalement, une campagne qui ne peut réconcilier les français avec le politique ou la vie politique qui relève aujourd’hui du marketing.
Chaque jour apporte son lot de déception et de bêtise qui hélas peut conduire des électeurs à abandonner l’idée d’aller voter, oublier l’idée que c’est eux qui feront le vote et le futur président de notre pays et non pas les sondages qui sont bien opportunément assenés jour après jour, distribuant à l’un ou à l’autre la dernière courbe qui se croise avec l’autre et dans un sens ou dans l’autre en fonction de la commande qui est faite par tel ou tel !
C’est trahir l’intérêt national et trahir ce que devrait être une campagne présidentielle où l'on ouvre les yeux sur les difficultés du pays et où l'on forge la volonté pour les affronter.
Nous avons encore un peu moins de 3 semaines pour dire à tous ces gens-là que l’espoir existe, que l’homme de la situation c’est François Bayrou, et c’est pourquoi nous sommes là ce soir, là chaque jour sur le terrain, déterminés, investis pour contribuer à faire entendre ce candidat à l’exceptionnelle qualité, « candidat le plus sérieux, le moins démagogue, le plus populaire, le plus cultivé, le plus ancré dans le territoire français » dit une journaliste que nous avons tous lu récemment, lui qui a eu raison avant tout le monde.
François Bayrou nous alerte sur notre modèle républicain en danger ! Il n’est pas vrai que la réalité soit l’affrontement de deux camps, il faut donner à la France la seule chance possible de se donner un avenir par une majorité de rassemblement et d’unité nationale.
« Il n’y a pas d’idéal sans les valeurs, dit-il, ce sont nos raisons de vivre, la trame vivante d’un peuple est plus importante que toutes les idéologies ou les programmes ! »
Voilà pourquoi nous sommes réunis ce soir autour de vous, les forces vives de ce département des Hauts de Seine à la vie politique si singulière, terre d’affrontements, terrain d’ambitions et de pouvoir, nous avons résisté tous, convaincus de ces valeurs et du décisif destin de François Bayrou.
Merci à tous de votre engagement de votre présence fidèle, de votre volonté et de votre courage.
Le comité de soutien rassemble les cadres et les responsables du Mouvement démocrate et de l’Alliance centriste, des représentants du Nouveau centre, et du Parti libéral démocrate.
Hommes et femmes compétents, efficaces, engagés, qui par leur responsabilité prennent une part importante dans la vie politique nationale et locale.
Par ce comité de soutien, nous appelons au rassemblement de toutes les énergies autour du programme de François Bayrou, pour le redressement économique et social de notre pays, et pour la poursuite de la construction européenne.
Ils appellent à une profonde alternance démocratique, républicaine, respectueuse des citoyens et des grands courants d’opinion.
Ce comité de soutien est ouvert à ceux et celles qui n’appartiennent pas à une formation politique mais qui partage l’ambition d’offrir une nouvelle perspective aux français à partir des valeurs portées par FB.
Merci à tous ceux là, aux élus locaux nombreux qui ont rejoint notre comité, à tous ceux qui œuvrent sur le terrain, à ceux qui par leur détermination portent la parole de notre candidat, merci à vous cher Robert de votre présence et de votre engagement auprès de François Bayrou. »
Voici maintenant le compte-rendu rédigé par Bernard LEON (MoDem Vanves) :
Accueilli par Chantal Brault à Boulogne mardi 3 avril, R. Rochefort a présenté, dans le cadre de la campagne de la présidentielle, devant plus de 200 personnes, le programme "Produire en France" de François Bayrou, puis répondu aux questions de l’auditoire.
Après avoir salué les représentants du Comité de soutien François Bayrou 2012 Hauts de Seine, présents dans la salle, salué le nombre de ses élus et des personnalités qui le constituent, faisant la preuve que François Bayrou n’est pas seul, comme le colportent les médias, Robert Rochefort est entré dans le vif du sujet.
Un sujet qu’il porte au coté du candidat, et dont il a fait un livre récemment. (« Produire en France c'est possible », aux Editions Odile Jacob).
Un sujet dont il s’est plu à souligner que c’est Bayrou qui l’a mis en avant dans la campagne, au point d’en faire l’un des deux mots clés de son programme, au début, avant qu’il ne soit, comme d’autres de ses propositions d’ailleurs, repris, épisodiquement, par ses concurrents, dont le premier est le candidat de la diversion, et l’autre, le candidat de l’illusion.
D’où ce risque d’abstention des français au moment de voter, ces derniers n’ayant rien entendu de ce qui les concerne.
D’où également ce sondage étonnant qui montre que 60% des français ne veut pas d’un deuxième tour opposant Sarkozy à Hollande. Ce qui laisse augurer qu’une surprise est possible.
Il nous faut convaincre.
C’est le but que R Rochefort s’assigne et a assigné aux personnes présentes. Il faut, en parlant des vraies questions posées par Bayrou, mais très faiblement reprises dans les medias, et donc peu connues des citoyens, montrer qu'il est le seul à porter les propositions aptes à sortir les français des difficultés qu’ils traversent, en mettant en avant, comme conditions du retour au plein emploi, comme en Allemagne, le règlement des questions de la dette et du retour à la production industrielle.
Rochefort a démontré tout au long de sa présentation, qu’on a cru, de manière idéologique, en France, que c’est la consommation qui portait l’économie. Or il n’en était rien. La consommation était, en fait, financée par la création de dette, mais en aucun cas par la création de richesse à partir de la production industrielle. Or il faut produire pour créer de la richesse et de l’emploi.
La proposition de François Bayrou de relancer la production a donc rendu furieux les tenants de l’orthodoxie du modèle économique français, porté depuis plusieurs dizaines d’années successivement par la droite et par la gauche, qui l’ont ignorée.
Avant de la reprendre, du bout des lèvres mais sans développer.
François Bayrou avait brisé un tabou, comme il en a brisé d’autres au cours de sa campagne. On a donc cherché à faire apparaître ses propositions comme saugrenues, mal pensantes, en un mot transgressives.
Sauf que la crise n’est pas terminée et coûte cher, en douleur et en chômage, ce dernier étant encore en augmentation dans les derniers relevés statistiques connus.
Ce qui appelle des solutions nouvelles, des propositions différentes, car celles utilisées depuis le début n’ont rien changé et n’ont rien réglé.
Sarkozy, jugé sur pièces, apparaît donc définitivement comme non crédible. Hollande, qui ne propose que de relancer les dépenses et donc la dette, nous fait courir le risque grave de tomber dans la trappe où est tombée la Grèce, et où est en train de retomber l’Espagne.
D’où les propositions avancées par Bayrou et son équipe. Des propositions non idéologiques, comme le sont celles que les autres avancent. Mettre à bas le social pour les uns, distribuer de l’argent que nous n’avons pas pour les autres. Car nous ne pouvons accroitre une dette qui en est déjà à 85% de notre PIB, soit I 700 milliards, ni casser ce qui a permis d’amortir la crise, notre système social, que nous ne pouvons malheureusement pas surcharger.
Produire en France n’est pas un slogan. C’est une proposition de méthode pour sortir du vice mortel de l’abandon de la force productive de notre pays qui a été prônée depuis les années 8O comme une "modernité".
On a donc perdu entre 1980 et 2007 36% de notre effectif industriel, soit 1,9 million d'emplois, et 100 000 de plus en 3 ans de 2009 à 2011, sans arriver à gagner en contrepartie, suffisamment d’emplois dans les services, pourtant donnés par la doxa dominante pour source de prospérité.
Ce qui devient donc important aujourd’hui, c’est notre capacité à changer, à renouveler notre pays. Ce pays d’ingénieurs, de chercheurs, d’intelligences, qui ont pris une mauvaise direction et qui ne croient, en conséquence, plus en eux-mêmes, qui ont développé un double complexe, d’infériorité, et en compensation, de supériorité, pour masquer les causes du premier, et qui ne font plus rien.
L’effort à mener est donc un effort collectif. Il faut que le consommateur comprenne que son intérêt est de consommer si possible des produits fabriqués en France. S’il jugeait bon d’acheter une fois sur dix un produit fabriqué en France, cela créerait environ 400 OOO emplois, sans augmenter la dépense publique.
Et si on vous dit qu’acheter des produits importés c’est accéder à des produits peu chers, rappeler vous ce vieil adage de nos grands parents lorsqu’ils n’étaient pas riches : « Nous sommes pauvres, nous n’avons donc pas les moyens d’acheter des produits bons marchés ». Recherche de durabilité, avant même que ce mot ne devienne à la mode. Recherche de qualité.
C’est donc bien un changement de comportement que nous devons adopter. Nous les consommateurs mais aussi, les producteurs et les industriels français. Il faut au consommateur une garantie sur la qualité des produits qu’ils achètent. D’où la proposition de délivrer un label « fabriqué en France ». Gage de qualité, d’emplois dans nos familles, d’abaissement des déficits de la Sécurité sociale, de maintien de notre régime de répartition à un niveau acceptable.
Et nous ferons dès lors comme les américains, les allemands, les japonais. Nous serons fiers de consommer des produits fabriqués chez nous. Et la crise sera dépassée. Nos finances reconstituées. Les salaires pourront à nouveau être augmentés. Comme ils viennent de l’être, de façon importante, en Allemagne, tout récemment.
Et, oui, il sera possible de fabriquer un peu de tout. Car la théorie de la spécialisation géographique des productions est une ânerie. Pour fabriquer du haut de gamme il faut être capable de maitriser les techniques tout au long de la chaine des produits. L’artisan, la PME, est tout aussi capable d’innover que les grands groupes. A supposer que les conditions qui lui sont faites soient adaptées à son échelle. C’est d’ailleurs la plupart du temps dans ces petites structures qu’éclot l’innovation. Innovation souvent rachetée, en même temps que la structure, par les grands groupes, au sein desquels il arrive qu’elle s’étiole, car la motivation de leurs agents économiques n’est plus celle qui avait présidée à leur naissance.
Des exemples existent. Ils sont mêmes nombreux. Robert Rochefort en a rapporté quelques uns. J'en garde un seul, dans le secteur du textile. Un secteur pourtant réputé condamné en France. Avec ce fabriquant de chaussettes dans les Vosges, Bleuforêt, à la recherche constante, dans le monde, du métier à tisser le plus performant, afin de continuer d’être rentable et maintenir sa production sur le sol national. Il a même été capable de réduire ses coûts grâce à un cours d'eau sur sa propriété dont il tire 1/3 de l'électricité consommée par sa production.
Mais tous ces acteurs de la réussite industrielle sont des aventures personnelles d'hommes ou de femmes. Nous croyons aux initiatives. La force vient d'en bas. Pas d'en haut, du sommet de l'Etat, où n'existe nul bouton sur lequel appuyer. Si c'était possible, ça se saurait, on l'aurait déjà fait.
Il faut donc encourager les initiatives, multiplier les pôles de compétitivité qui sont des plus utiles en réunissant entrepreneurs, élus locaux, représentants du monde du travail, chercheurs, qui, ensemble ont le désir de monter des projets. A produire. Il y a en Chine, pour le seul secteur du textile, par exemple, plus de 50 pôles de compétitivité. Il faut, en France multiplier cet outil de coproduction.
Et le "Produire en France" vaut, non seulement pour l'industrie, mais aussi pour l'agriculture et les services.
C'est pourquoi François Bayrou prévoir de créer un Commissariat aux stratégies pour la production, chargé de voir avec tous les acteurs les actions à entreprendre, à commencer par la simplification des réglementations, qui sont bien souvent des entraves aux initiatives.
Un exemple. Il existe dans la circonscription de Robert Rochefort, un lycée aquacole. Qui forme des jeunes qui vont trouver du travail. Mais qui ne le trouvent pas en France. Car en France, on ne peut pas ouvrir une ferme aquacole, à cause de la règlementation. Ils vont donc travailler en Ecosse ou dans les pays du Nord. On forme des spécialistes pour les entreprises étrangères. Des cas de ce type, il y en a des centaines. Il faut donc dénoncer les obstacles à la création, secteur par secteur. Et les lever.
Nous proposons aussi un label. Pour que le consommateur s'y retrouve. Avec un % de ce qui est produit en France, car le plus souvent, produire à 100% ça n'a pas de sens, c'est souvent impossible. Il ne faut pas d'intégrisme.
Nous pouvons également prendre une mesure complémentaire en obligeant les producteurs à prolonger la garantie des produits mis sur le marché à 5 ans. Le consommateur y gagnera. L'environnement, le climat également.
Autre proposition: faire en sorte que les appels d'offre, au nom de critères à courte vue, ne jouent pas contre la France. Comme il en a été ainsi avec la Sécurité Sociale qui a fait fabriquer dans un pays émergent ses cartes vitales, pour un bénéfice de quelques centimes par carte, créant ainsi du chômage qui coûte, alors que les emplois rapportent, et à la France, et à la Sécurité Sociale par les cotisations maintenues.
Ou encore avec La Poste qui a commandé 4000 scooter à Taïwan pour ses postiers en régions, privant Peugeot et la Sécurité Sociale de rentrées d'argent, et par la même affaiblissant l'économie de notre pays. Il y a des moments où l'absurde est dépassé. Il faut y mettre fin.
De plus, ces appels d'offre, passés sur le critère du mieux disant, en quoi ce mieux disant doit il se cantonner au seul critère financier ? Il nous faudra donc le redéfinir afin de l'élargir aux aspects sociaux, territoriaux, et environnementaux.
Avant de conclure sur l'articulation de toutes ces propositions à l'Europe, Robert Rochefort a délivré à ceux qui l'écoutaient avec attention, un scoop.
François Bayrou, comme il a proposé une loi cadre pour la moralisation de la vie publique en France, proposerait d'ici quelques temps une loi cadre pour la production en France.
Au nombre des mesures qui pourraient être avancées figurerait la structuration d'une Banque publique sur les régions. Comme en Allemagne, où les banques, proches des acteurs du terrain, n'hésitent pas à s'impliquer dans le développement des projets économiques et industriels locaux. C'est ainsi qu'une banque régionale allemande est capable d'avoir 5000 participations dans les projets de son länder, le chiffre de toutes les participations de la Caisse des Dépôts, pour la France entière.
Et il faudrait que les Conseils régionaux soient au tour de table des banques régionales.
Comme il faudrait que l'argent collecté par l'Assurance Vie puisse être utilisé par la banque publique pour des projets porteurs d'avenir, alors qu'il ne sert aujourd'hui qu'à acheter principalement des bons du trésor, c'est à dire à acheter la dette française.
Alors, dernier point évoqué par Robert Rochefort comme une conclusion: Comment articuler le "Produire en France" avec l'Europe ?
Nous sommes la famille politique française la plus européenne a dit Robert Rochefort. Et donc pour nous, produire en France c'est produire en Europe, comme produire en Bretagne c'est produire en France.
Mais il faut des règles communes. Cesser de privilégier la concurrence en Europe, au détriment de la coopération. Ne pas construire deux TGV, un en Allemagne et un en France, qui se retrouvent en concurrence dans les soumissions à l'étranger, et perdent parfois, l'un et l'autre, le marché en question. Airbus ne serait jamais le succès que l'on connait, si ce n'avait pas été un projet commun, un projet européen. La fusée Ariane aussi.
L'Europe doit donc changer d'idéologie. Cesser d'être naïve au sein de cette compétition mondiale qui s'accroit.
Il faut une Europe de la coopération, des grands projets communs. Mais si la France veut tenir son rang en Europe il lui faut rétablir sa puissance industrielle. Car une entreprise qui veut, qui doit exporter, trouver des alliés à l'étranger, doit pour y parvenir, être forte chez elle. Sept grands patrons d'entreprise en ont témoigné dans Les Echos récemment. Le thème du "Produire en France" ne laisse personne indifférent.
Il nous faut donc travailler en France à produire, à produire sur toute la gamme des possibles, à innover, et pour gagner définitivement créer cette image que nous avons pour les produits de luxe, et qu'il nous faut retrouver pour les autres produits. Cette image passe par la qualité. Et par la connaissance de cette qualité. C'est essentiel pour la compétitivité qui ne passe pas que par les prix, lesquels sont d'ailleurs équivalents entre la France et l'Allemagne.
Le consommateur français doit pouvoir être fier des produits fabriqués dans son pays, fier de consommer le "produit en France", comme est fier l'américain qui consomme le "Made in America", comme est fier le japonais qui consomme des produits "made in japan".
Alors, bien sur, "Produire en France" n'est pas séparable du deuxième volet des propositions de François Bayrou, "Instruire". Une part de son programme qu'il a largement développé au cours de cette campagne présidentielle.
Retrouvez le programme complet de François Bayrou en cliquant ici.
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